Il a des doigts courts, une chemise à carreaux rouge et grise comme sa peau, il accepte que je le vouvoie pendant plusieurs heures, il joue le jeu même quand ça n’en est plus un, il dit « il faut tuer le flic en soi », il a un grain de beauté sur le crâne aussi gros qu’une tasse à café avec des poils dessus sinon il est chauve, il écrit des poèmes punks avec des apocopes et des uppercuts, il y en a un qui s’appelle : « je mange des couleuvres ».